" Les roses sont de belles éphémères, des petites merveilles à contempler attentivement, à venir visiter comme le font les abeilles : chaque regard, chaque jour, chaque saison nous apportent une nourriture impalpable source de joies" écrit Eléonore Cruse, conceptrice de cet espace et agricultrice.
N’hésitez pas à pousser le portillon en fer forgé réalisé par l’artiste-artisan forgeron local, Joël Reynaud. Déambulez doucement dans les allées, laissez-vous porter et appeler par toute une diversité enchanteresse de rosiers, grimpants ou buissonnants.
A la belle saison, ils vous offrent leurs roses à contempler, à respirer.
Reposez-vous un instant... ou le temps qu’il vous plaira, sur les bancs, les yeux emplis des nuances infinies des couleurs qui vous entourent.
La roseraie peut être visitée à tout moment, à toute heure de la journée. Le soir, un éclairage discret et étudié met en valeur la scénographie de l’espace qui unit le végétal au minéral pour mieux exalter la beauté dans la nature.

Cet enclos a toujours fait fonction de jardin, depuis la création du prieuré de Clastres (en face) dont il dépend. Au départ résidence des moines (clastre = lieu clos) affectés à l’église Notre-Dame de Prévenchères dès le XIIème siècle, ce prieuré devint le lieu d’habitation du prieur de l’église. Il a été aménagé en hôpital-hospice vers 1895, puis utilisé comme bâtiment de ferme ayant l’église comme dépendance.
Notre-Dame de Prévenchères et Clastre ont eu des destins différents. L’église paroissiale actuelle remplaça Notre-Dame de Prévenchères qui fut jugée trop éloignée du bourg, elle fut sauvée par son classement aux monuments historiques en 1944. L’ensemble est propriété communale.

L’enclos a été transformé en roseraie en 2012 par la municipalité de Montpezat-sous-Bauzon qui assure son entretien.

La roseraie au moment de l’apothéose de la floraison (fin mai)